Dépistage précoce du sexe, interdit en France ?

Publié le 24 Mai, 2007

Après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, la France autorisera-t-elle le test de dépistage génétique qui permet de connaître le sexe de son bébé dès la sixième semaine ? (cf. Synthèse de presse du 07/05/07 et du 18/05/07)

Lancé par la société américaine DNA Worldwide, le test "Pink or Blue" détecte sur l’embryon la présence du chromosome Y, dont seuls les garçons sont porteurs, à partir d’une goutte de sang de la mère. Son coût s’élève à 278 euros pour obtenir le résultat en six jours et 350 euros pour une réponse en quatre jours. D’après DNA Worldwide, qui s’engage à rembourser les parents en cas d’erreur, ce test serait fiable à 99%.

Selon les responsables de l’Agence de biomédecine, la France n’autorisera pas la commercialisation de ce test. Pour autant, aucune mesure ne sera prise pour en interdire l’accès, via Internet. Rappelons que la loi de bioéthique de 2004 autorise le diagnostic prénatal du sexe en cas d’indication médicale liée à une maladie génétique présente dans la famille, et dans des centres agréés et pluridisciplinaires placés sous le contrôle de l’Agence de biomédecine.

Ce test suscite une vive polémique alors que dans plusieurs pays, comme l’Inde et la Chine, l’on pratique massivement l’avortement sélectif en fonction du sexe. En Asie, 90 millions de femmes manquent à l’appel…

Le Monde (Jean-Yves Nau) 24/05/07 – Le Figaro (Catherine Petitnicolas) 20/06/07

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