Le Figaro rapporte que le magazine The Lancet publie un article à propos des recherches d’une équipe française expérimentant sur l’infarctus. Cette équipe aurait obtenu des résultats significatifs sur des moutons, sur lesquels on avait provoqué un infarctus du myocarde. Les moutons non soignés se sont dégradés, tandis que les moutons sur lesquels on avait injecté des cellules souches embryonnaires de souris, transformées en cellules myocardiques, directement dans le coeur, ont vu leur état s’améliorer.
On a constaté que "les cellules souches greffées s’étaient bien transformées en cellules cardiaques fonctionnelles et qu’elles étaient bien restées dans la zone où elles avaient été injectées".
L’équipe a aussitôt commencé l’étude sur douze primates, afin de se rapprocher plus sensiblement du modèle humain.
Néanmoins la journaliste Martine Perez note que "le chemin est encore long avant une application humaine en pratique courante". En effet, il y a deux obstacles important à franchir rappelle-t-elle : le problème du rejet probable des cellules greffées, et leur risque de cancérisation .
Le Figaro 16/09/05 – La Croix 20/09/05 – Le Quotidien du Médecin 20/09/05