Dirigée par le Dr Anthony Atala, une équipe de chirurgiens du Wake Forest Baptist Medical Center’s institute for Regenerative Medicine "est parvenue chez le rat, à stimuler in vitro la production de cellules ovariennes, et à la conduire à un stade précoce de maturation potentiellement compatible avec une fécondation. Obtenus chez le rat et n’étant que la première étape d’un long processus de recherche, ces résultats ouvrent néanmoins le champ des possibles à la prise en charge de l’insuffisance ovarienne".
Le Quotidien du Médecin précise qu’ "à ce stade, les chercheurs ont observé la formation d’ovocytes immatures dérivant des cellules ovariennes. Pour aider la maturation ovocytaire, l’équipe a mis au point un microenvironnement afin de garder les ovocytes à l’intérieur de la lignée des cellules ovariennes".
Le Dr Atala précise alors que "désormais, [leur] objectif est de créer des éléments matures qui pourraient être vraiment utilisés pour la fécondation" et Le Quotidien du Médecin précise que "les chercheurs ont bon espoir d’amener les ovocytes générés jusqu’à un stade suffisant de maturation. Ces ovocytes pourraient être alors soit replacés chez la patiente de sorte qu’il y ait ovulation naturelle et conception, soit fécondés in vitro avant d’être réimplantés dans l’utérus". Enfin, "pour l’équipe, la fonction ovarienne étant rétablie et la production hormonale avec, ce procédé ne devrait pas nécessiter de traitement hormonal supplémentaire".
Le Quotidien du Médecin.fr (Dr Irène Drogou) 04/10/12 – sciencesetavenir.nouvelobs.com 05/10/12 – BE Japon 05/10/12 – Lemonde.fr 05/10/12 – Jim.fr 05/10/12 – La-croix.com (Denis Sergent) 07/10/12 – AFP 04/10/12