Dans le cadre d’une nouvelle étude du Centre Médical Langone de l’université de New York menée par Alon Mogilner, un implant cérébral a été posé, il y a 7 ans, chez treize personnes atteintes du syndrome Gilles de la Tourette.
Cette implantation cérébrale avait pour objectif d’envoyer « des impulsions électriques dans une zone spécifique du cerveau » des patients afin de réduire leurs tics « sonores, gestuels, involontaires et incontrôlables ».
D’après les résultats qui viennent d’être publiés, « les patients montrent en moyenne une baisse de la sévérité des tics de 37% juste après l’implantation et 50% à long terme ». Deux patients ont également dû être réopérés suite à des complications dues à l’implantation.
Des incertitudes demeurant actuellement dans ce domaine sur la meilleure région cérébrale à stimuler, les équipes internationales stimulent jusqu’à 9 régions cérébrales différentes.
Sciences et avenir, (13/04/2017)