Le 18 octobre 2011, les mutuelles MGEN (Mutuelle Générale de l’Education Nationale) et LMDE (Mutuelle nationale étudiante) se plaignent d’un "recul de l’accès à la contraception et à l’avortement". Les deux organismes, soutenus par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français et la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale, s’associent pour réclamer auprès des pouvoirs publics une meilleure application du "droit et de la liberté du choix des femmes en matière de santé". Ils déplorent la fermeture de nombreux centres IVG, le nombre "insuffisant" de centres de planification, le fait que tous les contraceptifs ne soient pas également pris en charge par la sécurité sociale. Ils réclament que "l’éducation sexuelle" soit enseignée à l’école dès le primaire, dans le but de "développer les programmes de prévention à tous les âges de la vie".
Les mutuelles veulent que les pouvoirs publics garantissent :
– Un suivi gynécologique pour toutes, sans dépassement d’honoraires ;
– La gratuité de toutes les contraceptions et leur accès anonyme aux mineures ;
– La défense du "droit à l’avortement" sur tout le territoire ;
– Des "programmes d’éducation sexuelle" dans les écoles, collèges, lycées.
Le Nouvel Observateur 18/10/11 – AFP 18/10/11