Dans un communiqué de presse publié le 25 octobre 2022, le CESE a annoncé le début de la procédure de recrutement des 150 Français dans le cadre de la convention sur la fin de vie (cf. Fin de vie : Emmanuel Macron lance la consultation citoyenne).
De décembre à mars, ils devront débattre sur la question suivante : « le cadre d’accompagnement de fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? »
Les critères de recrutement #
Les 150 Français doivent être sélectionnés par l’institut Harris Interactive en étant « fidèle à la diversité de la société » avec une « attention particulière (…) aux publics les plus précaires et aux ultramarins ».
Le CESE prendra en compte le sexe, avec 52% de femmes et 48% d’hommes, l’âge avec « une représentation proportionnelle à la pyramide des âges à partir de 18 ans », les « typologies d’aire urbaine », la région d’origine « en prenant en compte le poids démographique de chacune », la catégorie socio-professionnelle et le niveau de diplôme. La religion et l’expérience personnelle des personnes ne seront pas prises en compte.
Pour éviter « d’avoir à constituer une liste de remplaçants au cas où certains quitteraient en cours de route le processus »,170 personnes seront en réalité tirées au sort explique Claire Thoury, présidente du comité de gouvernance en charge de la question de la fin de vie (cf. Convention citoyenne sur la fin de vie : le CESE se dote d’un “comité de gouvernance”).
Le tirage aura lieu à partir de listes téléphoniques fournies par les opérateurs. Il s’achèvera début décembre avant l’installation de la convention citoyenne les 9, 10 et 11 décembre au CESE (cf. Fin de vie : la convention citoyenne débutera le 9 décembre).
Sources : CESE, CP (25/10/2022) ; La Croix, Antoine d’Abbundo (25/10/2022)