Au Vietnam, Hanoi a annoncé un investissement de 7,8 millions de dollars « afin de renforcer la détection précoce des anomalies congénitales entre 2016 et 2020 ». Outre le dépistage néonatal, cette annonce concerne le dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21 (DPNI). L’objectif poursuivi au Vietnam est de faire « bénéficier 80% des femmes enceintes de dépistages prénataux », dépistages présentés comme « permettant la détection de défauts (…) et la réduction du nombre de personnes handicapées ». L’investissement financera des formations pour le personnel hospitalier et des équipements pour ces dépistages.
Au Japon, une enquête publiée mardi révèle que 30 000 femmes ont réalisé le DPNI depuis sa mise sur le marché en avril 2013. Le « succès » de ce test s’explique par un taux de plus en plus élevé de grossesses à un âge avancé. Sur les 30 000 femmes testées, 547 ont reçu un résultat présumant une anomalie du fœtus. 417 femmes ont alors réalisé une amniocentèse, et 94% ont « choisi l’avortement ».
The Japan Times (20/07/2016); Parler VietNam (20/07/2016)