Le 8 juin, le ministère de la Santé et de la Prévention (MoHAP) des Emirats arabes unis a annoncé la mise en place de nouvelles directives sur l’avortement. Cette procédure est autorisée dans le pays en cas de danger pour la femme enceinte et « en l’absence de tout autre moyen de sauver sa vie ». Elle l’est également en cas de malformation grave et avérée du fœtus qui affectera sa santé et sa vie. D’autres cas peuvent être autorisés à condition que la femme ne soit pas enceinte depuis plus de 120 jours.
La demande d’avortement doit être examinée par un comité spécialisé formé au sein de chaque autorité sanitaire sur décision du ministère de la Santé ou du chef de l’autorité sanitaire. Il sera composé de trois médecins, un spécialiste en obstétrique et gynécologie, un spécialiste en psychiatrie et un représentant du ministère public. Une tierce personne davantage spécialisée pourra être consultée en cas de besoin.
L’intervention devra avoir lieu dans un établissement de santé autorisé par l’autorité sanitaire compétente. C’est un obstétricien-gynécologue spécialisé et autorisé à exercer dans le pays qui effectuera l’avortement si aucune complication médicale n’est susceptible de mettre la vie de la femme enceinte en danger. Les responsabilités et les obligations des établissements de santé, du personnel médical devront être détaillées par les autorités sanitaires au même titre que les droits et responsabilités de la femme enceinte.
Source : Gulf news, Khitam Al Amir (08/06/2024) – Photo : Pixabay