Dimanche dernier, 7 octobre, "environ 2000 personnes ont manifesté […] pour réclamer l’interdiction totale de l’avortement, au moment où le gouvernement conservateur espagnol prépare une loi restreignant l’actuelle législation, adoptée en 2010 par les socialistes" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 24/07/12).
Le porte parole de l’organisation « le droit à la vie », Gador Joya, "qui appelait avec d’autres à cette ‘Marche pour la vie’ ", a précisé : "nous ne voyons aucune raison qui puisse justifier l’élimination de l’être humain, c’est pour cela que nous réclamons l’avortement zéro". Francisco Martos, 54 ans, venu manifester avec son épouse explique : " je suis venu parce que j’ai un enfant handicapé qui est la joie de notre maison, et pour défendre le droit à la vie". Enfin, pour Gadea Arjona, âgée de 21 ans : "Depuis la conception, il existe une vie " ajoutant que "l’avortement n’est pas la solution. Il y a toujours d’autres alternatives, comme faire adopter son enfant".
Actuellement, la législation issue de 2010 "autorise toute femme à avorter jusqu’à 14 semaines de grossesse, jusqu’à 22 semaines dans les cas de ‘risque pour la vie et la santé’ de la mère ou de ‘grave malformation du fœtus’, et sans limite dans le temps, sur avis d’un comité d’éthique, dans les cas les plus graves".
AFP 07/10/12