Avec « un peu plus de 3,6 millions de bébés » nés aux États-Unis l’année dernière, le nombre de naissances du pays a chuté de 4% en 2020 par rapport à 2019. Une baisse pour la sixième année consécutive qui conduit au « plus faible nombre de naissances depuis 1979 » selon le Centre national des statistiques de santé. Par ailleurs, le nombre de bébés nés avant 37 semaines de grosses a diminué. Ils représentent 10,09 % des naissances, « la première baisse depuis 2014 ».
Le taux de naissances du pays est désormais de 55,8 naissances pour 1 000 femmes âgées de 15 à 44 ans. C’est « la moitié de ce qu’il était au début des années 1960 ». La chute a été enregistrée quelle que soit l’origine de la mère et pour presque tous les groupes d’âge, « atteignant son point le plus bas depuis que les autorités sanitaires fédérales ont commencé à le suivre il y a plus d’un siècle ». Chez les adolescentes, le taux de natalité a baissé de 8%, de 6% pour les femmes âgées de 20 à 24 ans. Et alors que le taux de natalité augmentait pour les femmes de plus de 30 ans, cela n’a pas été le cas l’année dernière.
Auparavant, les États-Unis faisaient partie « des rares pays développés dont le taux de fécondité permettait à chaque génération d’avoir suffisamment d’enfants pour la remplacer ». De 2,1 enfants par femme américaine il y a une dizaine d’années, il est tombé à 1,6 environ.
Sources : NPR, Bill Chappell (05/05/2021) ; Medical Xpress, Mike Stobbe (05/05/2021)