Bien que « la plupart des gens » pense que le processus mis en œuvre pour une euthanasie ou un suicide assisté est « rapide et indolore », « ce n’est pas toujours le cas ».
L’Etat de l’Oregon qui publie des statistiques liées à la loi « sur la mort dans la dignité » indique qu’une durée de 104 heures a été observée avant la mort effective du patient. Des « complications » existent comme des « régurgitations » ou « des crises d’épilepsies ». Et dans huit cas constatés depuis 1998, « le patient a repris conscience » au cours du processus.
Bernadette Flood, pharmacien irlandais, a de son côté publié une revue de la littérature relative aux complications identifiées[1]. « Un certain nombre de médicaments utilisés dans le cadre du suicide assisté et/ou de l’euthanasie étaient auparavant utilisés lors d’exécutions », indique l’auteur. Des médicaments qui ne servent plus dans le cadre d’exécutions, leur utilisation ayant été qualifiée d’« inhumaine », « des personnes ayant ressenti des sensations de “brûlure” dans tout leur corps avant leur mort ».
« Le processus de suicide assisté et/ou d’euthanasie ne peut pas garantir une mort paisible, sans douleur et dans la dignité » affirme le Dr Flood.
Source : BioEdge, Michael Cook (06/03/2021)
[1] Pharmacists and assisted dying, BMJ 2020;368:m1139