Femme 2.0 – Féminisme et transhumanisme : quel avenir pour la femme ?

Publié le 22 Jan, 2017

Femme 2.0

Féminisme et Transhumanisme : quel avenir pour la femme ?

 

« 2.0 » : cette formule branchée vient du « web 2.0 » ou web « collaboratif » qui, avec les réseaux sociaux, a démocratisé la liberté d’expression. Elle est employée à toutes les sauces. Notamment par les mouvements féministes. Pour eux, la « femme 2.0 » n’est plus seulement la mère de famille au foyer, mais une femme surdiplômée, au cœur de la vie sociale, économique et politique, pas seulement une femme connectée, mais une femme « actrice » qui a pris son destin en mains, face aux hommes.

 

Mais à quel prix est-elle devenue cette « surfemme » ! Souvent au prix de son identité féminine, à force de vouloir égaler l’homme en tous points, comme le montre Laetitia Pouliquen, mère de famille, femme d’affaires et chercheuse à la Harvard Business School.

La « conquête » de l’égalité s’est faite, pour la femme, à travers trois « agendas politiques » entrelacés.

 

Tout d’abord l’agenda féministe, ou « Mon corps m’appartient » : pilule contraceptive (1956), dépénalisation de l’avortement (loi Veil, 1975), Procréation Médicalement Assistée (PMA), avec Fécondation in Vitro (FIV), Diagnostic préimplantatoire (DPI), Gestation pour Autrui (GPA) qui sous-traite la maternité… Bref, « un enfant si je veux, quand je veux », jusqu’à se libérer de la sexualité, s’affranchir de la fécondité et « désenfanter » l’humanité.  

 

Le deuxième agenda politique (à partir de la Conférence de Pékin, 1995) est celui de l’idéologie du Gender, qui dissocie le corps du sexe, en niant les différences sexuelles qui seraient des constructions sociales. Le sexe ne dit plus rien de la personne : il y aurait un genre masculin, un genre féminin et un genre neutre, selon le désir de chacun. La théorie du Queer va plus loin encore, en refusant la distinction homme/femme.

 

Nouvelle étape de la déconstruction de l’être humain, elle fait partie intégrante du concept de transhumanisme et de posthumanisme, le troisième agenda politique. Lequel vise à faire accéder l’être humain à une condition quasi surhumaine, grâce aux technologies NBIC (Nano, Bio, Informatives, Cognitives). La femme 2.0 serait une sorte de Cyborg, une femme-machine, aussi performante qu’un ordinateur, mais sans âge, sans sexe… et sans âme. Elle n’a plus de fécondité naturelle, n’est plus mère, plus épouse, ne possède plus ni famille, ni rôle social spécifique à son identité féminine faite de don de soi. Finalement, est-elle encore une femme ?

 

« Le génie féminin est à l’œuvre dans le monde », affirment les philosophes Edith Stein et Luisa Muraro. C’est pourquoi il est urgent de reconstruire l’identité féminine en morceaux.

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