Une déclaration en faveur de « l’aide active à mourir » a été rédigée ce lundi par plusieurs associations et fédérations professionnelles.
Parmi les signataires se trouvent l’association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), la Fédération française de crémation, la Fédération des mutuelles de France, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, le groupe mutualiste de santé et protection sociale Vyv, ou la mutuelle MGEN (cf. Canada : 1200 euthanasies en plus, 149 millions de dollars de frais de santé en moins).
Ils sollicitent « la liberté de choisir et d’agir des personnes, de façon éclairée et sans pression » et « la légalisation d’une aide active à mourir pour les personnes atteintes d’une maladie grave et incurable qui, en conscience et librement, la demanderaient ». En outre, ils demandent que l’accès aux soins palliatifs soit développé sur tout le territoire.
« Nous choisissons de nous allier pour constituer une force progressiste et républicaine » pour que « chaque personne ait le droit et puisse réellement décider et faire respecter son libre choix de parcours de vie jusqu’au bout » déclarent-ils (cf. Euthanasie : « l’aboutissement du projet républicain » ?).
« On entend beaucoup, dans le débat public, la parole de celles et ceux qui sont contre » une évolution de la loi, estime le président de la MGEN, Matthias Savignac. « La force de leur parole n’est pas en accord avec ce qu’elle pèse réellement ». « Aujourd’hui, alors même qu’un grand débat national s’ouvre, on a collectivement l’intime conviction que la société française est prête à engager des évolutions pour une fin de vie libre et choisie » ajoute-t-il (cf. 800.000 soignants s’opposent à l’euthanasie).
Source : AFP (20/03/2023) – Photo : iStock