Jeudi 17 mars, Emmanuel Macron a dévoilé son programme. Se disant « très sensible à ce débat », il prévoit s’il était réélu d’organiser une « convention citoyenne » sur la fin de vie. A partir de ses conclusions, « il soumettrait “à la représentation nationale ou au peuple le choix d’aller au bout du chemin qui sera préconisé” » (cf. « On vous a dit dix fois que 96 % des Français étaient favorables à l’euthanasie, c’est complètement faux ! »; Euthanasie : “On n’oblige personne à [la] demander, mais on oblige tous les patients à l’envisager”). Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot (EELV) et Jean-Luc Mélenchon (LFI) se sont aussi déclarés favorables à la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide assisté.
En matière de GPA, le candidat déclare ne pas avoir changé d’avis. « Je continuerai de proscrire cette pratique », affirme-t-il, invoquant « une question de dignité des femmes et de leurs corps » (cf. GPA : Emmanuel Macron réaffirme « les lignes rouges ». Et en pratique ?; Un colloque pro-GPA organisé dans les locaux de la mairie de Paris).
Lors de la présentation de son programme, Emmanuel Macron « a assumé le récent vote de la loi sur l’allongement des délais [pour avorter] de douze à quatorze semaines par le Parlement, tout en rappelant son opposition personnelle » (cf. Avortement : Les députés adoptent définitivement la PPL Gaillot). L’avortement « un droit, estime-t-il, mais c’est toujours un drame pour une femme et c’est toujours un moment difficile quand une femme fait ce choix » (cf. L’avortement dans la Charte des droits fondamentaux : une simple déclaration symbolique ?).
Enfin, le candidat à sa réélection a déclaré vouloir un « métavers européen » (cf. « Métavers » : réalité virtuelle mais risques bien réels).
Sources : AFP (17/03/2022) ; La Croix (18/03/2022) – Photo : iStock