Le Conseil économique, social et environnemental (Cese), en charge de l’organisation de la convention citoyenne sur la fin de vie, a annoncé qu’elle débuterait le 9 décembre prochain. Les travaux se termineront mi-mars.
La question qui sera posée aux 150 participants est la suivante : « Le cadre (…) de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations individuelles rencontrées, ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? »
Dans les semaines qui viennent, 150 Français seront tirés au sort pour participer aux débats[1], « avec une pondération en fonction du sexe, de l’âge, du lieu d’habitation, du métier et du niveau d’éducation des personnes ». Claire Thoury, membre du Cese, a toutefois précisé qu’il n’y aurait pas de « critères excluants ». Ainsi, « aucun participant ne sera écarté à cause de sa religion, de son métier – notamment s’il est soignant -, ou de son expérience personnelle, par exemple s’il a été confronté à la fin de vie d’un proche. » Mais « il y aura forcément un peu (de biais) », a concédé Claire Thoury.
[1] Les personnes tirées au sort pourront refuser de participer à cette convention.
Source : AFP (29/09/2022)