Fin de vie : le nouveau Gouvernement britannique a d’autres priorités pour l’année prochaine

15 Juil, 2024

Interrogé sur le sujet, le nouveau Premier ministre britannique, Keir Starmer, a déclaré qu’il accorderait du temps parlementaire pour un vote si un député proposait de modifier la loi. Toutefois « le Gouvernement a d’autres “priorités pour la première année” », a-t-il précisé. « En ce qui concerne le calendrier, je n’ai pas pris d’engagement à ce sujet et je ne veux pas le faire. »

Le chef de l’Exécutif a en outre indiqué que les députés seraient libres de leur vote [1]. « J’ai probablement plus d’expérience en la matière que la plupart des gens, ayant personnellement examiné des dizaines de cas à l’époque où j’étais procureur général », considère-t-il (cf. L’« aide à mourir » : la prochaine priorité des deux côtés de la Manche ?).

L’« assistance au suicide » est actuellement interdite en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. Elle y est passible d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 14 ans. En Ecosse, il n’existe pas de délit spécifique d’« aide au suicide », mais l’euthanasie est illégale et peut faire l’objet de poursuites pour meurtre ou homicide volontaire. Essayer de se suicider n’est en revanche pas considéré comme un acte criminel.

Un projet de loi visant à légaliser l’« aide à mourir » au Royaume-Uni avait été rejeté en 2015 (cf. Projet de loi sur le suicide assisté en Allemagne et au Royaume-Uni). Il avait été soutenu par Keir Starmer.

 

[1] Autrement dit les députés pourront voter en conscience, sans qu’on leur demande de suivre la ligne de leur parti

Source : BBC, Sam Francis (12/07/2024) – Photo : paulbloch  de Pixabay

DERNIERES ACTUALITES
Partager cet article
[supsystic-social-sharing id='1']

Toute l’actualité bioéthique
chez vous, gratuitement

Cochez vos choix :

En validant ce formulaire, j’accepte de recevoir les informations du site Gènéthique par email et accepte la politique de confidentialité