Fin de vie : mettre en oeuvre les bonnes pratiques

Publié le 9 Juin, 2006

Marie de Hennezel, psychologue, pionnière sur les questions de fin de vie, revient sur sa mission auprès du ministère de la santé : enseigner les bonnes pratiques de la fin de vie au monde hospitalier telles qu’elles ont été fixées par la loi du 22 avril 2005.  

Sur le cas du Dr Tramois et de l’infirmière Chantal Chanel, jugées pour euthanasie (cf. revue de presse du 19/05/06), Marie de Hennezel explique qu’elles doivent être jugées car "leur geste relève de mauvaises pratiques, condamnées par la loi et qui ne correspondent pas aux recommandations médicales". Elle rappelle que les soins palliatifs peuvent "traiter des douleurs mêmes réfractaires aux traitements habituels, y compris par l’endormissement". En plus d’être une pratique interdite, l’injection de potassium pour mettre fin à la vie d’une personne n’entraîne pas une mort douce car elle provoque des contractions du coeur très douloureuses.

Marie de Hennezel constate que les médecins généralistes en exercice n’ont pas reçu de formation à la douleur. La douleur doit être anticipée, le médecin doit prendre l’avis d’un confrère et se mettre en contact avec une équipe de soins palliatifs.

Marie de Hennezel déplore qu’au sein des professionnels de la santé, des "idées fausses" circulent. Ainsi beaucoup confondent arrêt des traitements et injection d’un produit mortel estimant que les deux gestes aboutissent au même résultat : la mort.

 

La Vie (Claire Legros) 08/06/06

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