Fin de vie : un calendrier difficile à fixer

15 Fév, 2024

Mercredi 14 février, lors de la séance des questions au Gouvernement, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités (cf. Catherine Vautrin devient ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités : une nomination qui interroge), a indiqué que le projet de loi sur la fin de vie serait discuté d’ici « la fin du printemps et probablement à l’été ».

Alors que le président de la République avait annoncé la présentation d’un texte « en février » (cf. Fin de vie : le président de la République « assume de prendre le temps »), lors de son discours de politique générale, le Premier ministre avait déclaré, sans donner plus de détails, qu’un « projet de loi sur l’aide active à mourir » serait examiné « avant l’été » (cf. Fin de vie : « un projet de loi sur l’aide active à mourir » « avant l’été »).

« Les travaux qui ont été menés ont permis de consulter et d’avancer », a expliqué la ministre qui précise que des consultations se poursuivent, « il y en a eu une jeudi dernier » ajoute-t-elle (cf. Diner à l’Elysée sur la fin de vie : « un sujet intimidant » ?). Ce texte sera prêt « dans les semaines qui viennent, et sera soumis au Conseil d’État. Ensuite, nous serons en mesure d’en discuter » poursuit-elle.

Les soins palliatifs, la « première brique »

« Nous devons légiférer d’une main tremblante », « il faut être extrêmement vigilant » avait déclaré Catherine Vautrin peu de temps après son arrivée au Gouvernement (cf. Fin de vie : la ministre expose ses convictions). Elle se dit désormais « fière de porter ce texte ».

Selon la ministre, l’impératif le plus urgent est celui de la prise en charge de la douleur « grâce à une stratégie décennale des soins palliatifs » (cf. Fin de vie : « Ce n’est pas en baptisant stratégie ce qui était auparavant appelé plan que se fait une politique volontariste »). « Le Premier ministre l’a évoqué dans une interview, l’a mis dans ma feuille de route. C’est la première brique » affirme-t-elle.

En ce qui concerne « l’aide à mourir », outre la « situation du patient », Catherine Vautrin souligne deux conditions « très importantes » : « qu’il ait encore son discernement et l’accord de l’équipe médicale » (cf. Fin de vie : « Ce n’est pas en baptisant stratégie ce qui était auparavant appelé plan que se fait une politique volontariste »). « La notion de fin de vie est liée à une pathologie et non à un âge » a également tenu à rappeler la ministre au début de sa réponse, « c’est un point important » insiste-t-elle.

 

Source : BFMTV, Hortense de Montalivet (14/02/2024) – Photo : Pixabay

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