En 2020, malgré la pression du couple commanditaire, une mère porteuse, active sur Tiktok sous le nom de « Heathyr », a refusé d’avorter. Déjà mère d’une fille, elle s’était inscrite au cours de l’année 2019 dans une agence de gestation par autrui (GPA).
Les futurs parents avec qui elle a été mise en contact souhaitaient des jumeaux, un garçon et une fille. Après avoir noté dans le contrat qu’elle n’aurait pas recours à l’avortement sauf pour une raison médicale, Heathyr est tombée enceinte en février 2020. Or, lors de sa première échographie, les images ont révélé qu’il n’y avait qu’un embryon. Afin de s’en assurer les commanditaires lui ont demandé de réaliser une seconde échographie. Les résultats étaient similaires.
A environ sept ou huit semaines de grossesse, elle a reçu un mail de son référent de l’agence de GPA lui indiquant que le couple souhaitait qu’elle avorte invoquant comme alibi le début de la pandémie de Covid. « Nous ferons une nouvelle tentative lorsque le virus aura disparu » expliquait-il. Stupéfaite, elle s’est opposée à cette demande ne pouvant être poursuivie en justice en raison du contrat qui prévoyait qu’elle n’avorterait que pour une raison médicale. S’en sont suivis des courriels, des appels, des lettres sur les cas de Covid 19 que le père envoyait chaque jour à l’agence. Les avocats des commanditaires ont également essayé de faire signer des documents à Heathyr dans lesquels elle aurait reconnu qu’elle acceptait d’avorter. A 38 semaines de grossesse, le couple exigeait encore qu’elle avorte si elle attrapait le Covid.
« Stressée » par cette situation, la mère porteuse a mené la grossesse à terme et remis l’enfant aux parents qui semblaient avoir changé d’avis.
Sources : People, Hannah Sacs (23/01/2024) ; Fox, Kristine Parks (25/01/2024)