En Inde, les autorités ont eu l’idée d’une cérémonie où les filles prénommées Nakusa ou Nakushi, etc signifiant "indésirable" ou "non désirée" ont pu changer de prénom pour "prendre un nouveau départ dans la vie". Suite à la prise de conscience du déséquilibre croissant du à la sélection des sexes (Cf. Synthèse de presse du 12/10/11), les autorités indiennes avaient déjà lancé une campagne publicitaire "pour le droit des filles à naître".
Si procéder à un avortement en fonction du sexe de l’enfant est illégal dans le pays, la démocratisation des appareils d’échographie laisse à beaucoup de cabinets la possibilité d’en pratiquer. Les chiffres des naissances cette année révèle que pour 1 000 garçons, seulement 914 filles ont vu le jour. Les indiens ne semblent toujours pas vouloir de filles. Il est vrai qu’encore récemment, vers la fin des années 1980, des campagnes publicitaires promouvaient ces pratiques.
Aujourd’hui, bien que la Haute Cour de Bombay estime que les appareils utilisés dans ce but doivent être saisis, les sanctions sont rares. Les autorités sont d’ailleurs "accusées de ne pas faire respecter la loi avec détermination". Enfin, le premier ministre a dénoncé cette élimination des fœtus féminins comme étant une "honte nationale".
RTBF .be (Robin Cornet) 24/10/11