IVG : de nouvelles dispositions en Chine et au Brésil

Publié le 15 Mar, 2005

Après la ville de Shenzhen, le Henan, la province la plus peuplée de Chine, prépare un projet de loi proposant des primes (1000 yans soit 100 euros) aux personnes qui dénonceront les avortements sélectifs. La Chine souffre d’un important déficit de filles (119 naissances de garçons pour 100 de filles) à cause de l’élimination des foetus féminins.

Le 11 mars dernier, le président du tribunal suprême fédéral brésilien a contesté une nouvelle mesure du ministère brésilien de la santé. Celui-ci autoriserait les médecins du secteur public à pratiquer des avortements sur des femmes affirmant être tombées enceintes après un viol, sans avoir à présenter la déclaration de viol à la police. L’avortement est autorisé au Brésil en cas de danger pour la vie de la mère ou si la grossesse résulte d’un viol. En 1998, la présentation de la déclaration de viol à la police est devenue obligatoire.
Le texte de la mesure ministérielle précise que les médecins "ne seront pas poursuivis en justice si la femme a menti sur son viol". Or, un médecin ne peut être exempté de toute responsabilité que par une loi ou une décision judiciaire.

Le Quotidien du Médecin 15/03/05

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