Dans un rapport, le Center for Countering Digital Hate (CCDH) s’offusque de la diffusion par Google et Facebook d’informations relatives à la réversibilité de l’avortement médicamenteux (cf. IVG médicamenteuse : un processus irréversible ?). Des « publicités » qui expliquent que la prise de progestérone peut annuler les effets du mifepristone, le premier des deux produits administrés pour mettre fin à une grossesse (cf. Etude sur l’IVG médicamenteuse : « Je n’ai jamais eu aussi mal de ma vie. Une douleur sans nom »). Huit Etats américains imposent que les femmes qui ont recours à l’avortement médicamenteux soient informées de cette possibilité.
« Nous avons supprimé un grand nombre des annonces identifiées dans le rapport – dont la plupart étaient inactives et dataient de plusieurs mois ou années – pour avoir enfreint nos politiques concernant l’offre de produits et services pour adultes », a déclaré un porte-parole de Facebook.
De son côté, Lila Rose, présidente de Live Action, un groupe de défense de la vie, a indiqué que Google avait cessé de diffuser leurs publicités. En revanche, « la publicité pour les services d’avortement reste autorisée » pointe-t-elle, déplorant l’absence de « contrepoint ».
Sources : The Guardian, Alex Hern (15/09/2021) ; Aleteia, Zelda Caldwell (15/09/2021) – Photo : Tumisu de Pixabay