La justice britannique ne cautionne pas l’aide au suicide

Publié le 18 Oct, 2001

Diane Pretty, 42 ans, paralysée par une dégénérescence nerveuse incurable voulait s’assurer que la justice britannique ne condamnerait pas son mari si celui ci l’aidait à se donner la mort.

Le couple, soutenu par l’association de défense des droits civiques Liberty et une autre pour le droit à l’euthanasie, n’ a pas obtenu la garantie de la liberté du mari s’il venait à aider sa femme à se suicider. Cette décision vient en application du Suicide Act de 1961 qui prévoit des poursuites pénales en cas d’aide au suicide. La Haute cour a également interdit au couple le droit de faire appel devant la chambre des Lords expliquant que « le droit anglais limite le droit d’une personne à disposer de son corps afin de la protéger même contre sa propre volonté ».

Libération 19/10/01 – La Croix 19/10/01 – Le Figaro 19/10/01

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