En Iran, « le gouvernement financera le traitement de l’infertilité », vient d’annoncer le vice-ministre de la Santé. Trente millions de dollars seront alloués à la procréation médicalement assistée, pour financer 85% des frais médicaux engagés par les couples infertiles.
Le gouvernement iranien, après avoir encouragé pendant plus de deux décennies le contrôle des naissances, s’inquiète de la chute du taux de croissance de sa population, et de l’augmentation du nombre de couples en difficultés pour concevoir. Les experts estiment que l’infertilité serait due à la pollution de l’air et à une alimentation de mauvaise qualité.
Une première loi avait été adoptée en 2014, punissant le recours au contrôle des naissances (cf. Iran: une loi pour faire croître le taux de natalité). L’objectif de ces mesures est « de doubler la population pour passer de 80 millions actuellement à 150 millions d’ici 50 ans ».
AFP (30/08/2016)