Mercredi, le ministre de la santé Olivier Véran a assuré soutenir la proposition de loi Gaillot, se justifiant par l’avis favorable du Comité consultatif national d’éthique. Ce texte controversé veut allonger le délai légal pour avorter de 12 à 14 semaines (cf. L’extension des délais d’IVG de 12 à 14 semaines ajournée).
Selon les déclarations de Christophe Castaner, président du groupe LREM, le texte sera mis à l’ordre du jour de la semaine dédiée aux initiatives parlementaires, à partir du 29 novembre (cf. IVG : Christophe Castaner annonce le retour de la proposition de loi Gaillot à l’Assemblée).
De nombreux médecins s’opposent à l’allongement des délais. C’est le cas notamment d’Israël Nisand, chef du service de gynécologie-obstétrique du CHU de Strasbourg et président du CNGOF[1] : « C’est une mauvaise réponse », dénonce-t-il, car, à 14 semaines, l’avortement est « un geste plus dangereux que les médecins n’aiment pas faire […] parce que le fœtus devient plus grand, plus ossifié. »
Sources : France info (13/10/2021) ; Le Figaro, Loris Boichot (7/10/2021) ; Le Figaro, Tristan Quinault-Maupoil (13/10/2021)
[1] Collège national des gynécologues et obstétriciens de France