Les gynéco-obstétriciens appellent à l’aide

Publié le 25 Nov, 2003

Le syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) dénonce les difficultés d’exercice de leur profession. Il déplore “la crise démographique qui ne permet pas une relève suffisante, les conditions d’exercice difficiles dans les maternités à l’avenir incertain, et surtout les primes d’assurance” dont la hausse va entraîner la cessation d’activité de nombreux obstétriciens.

 

Le montant des primes d’un médecin pour s’assurer en responsabilité civile professionnelle (RCP) était, il y a trois ans, de 3000 euros, aujourd’hui la facture s’élève à 15 000 euros. Sur les 150 accouchements réalisés par an par un obstétricien, 80 servent aujourd’hui à payer sa prime d’assurance.

 

Aux dires du syndicat, cette situation est porteuse d’un ”risque majeur de catastrophe sanitaire touchant le suivi des grossesses et des naissances, car les hôpitaux publics, n’ont pas la capacité d’absorber l’activité des naissances aujourd’hui réalisé dans les établissements privés”.

 

Le syndicat attend de l’Etat “une aide pour permettre de faire face aux échéances d’assurance pour 2004 et l’annonce d’une solution solidaire et pérenne au problème de l’assurance des médecins”.

Le Quotidien du Médecin (Karine Piganeau) 25/11/03

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Transhumanisme : Synchron intègre l’intelligence artificielle dans son interface cerveau-ordinateur
/ Transhumanisme

Transhumanisme : Synchron intègre l’intelligence artificielle dans son interface cerveau-ordinateur

Un Américain handicapé a commencé à utiliser une fonction d’intelligence artificielle pour l’aider à communiquer à une vitesse « conversationnelle » ...
Le dossier médical partagé devant le Conseil constitutionnel
/ E-santé

Le dossier médical partagé devant le Conseil constitutionnel

Après sa saisine par l'ordre des médecins, le Conseil d'Etat a soumis une QPC sur les modalités d'accès au dossier ...
Suicide assisté : les juges italiens doivent statuer « au cas par cas »
/ Fin de vie

Suicide assisté : les juges italiens doivent statuer « au cas par cas »

Selon la Cour constitutionnelle italienne, en l’absence de législation sur le suicide assisté, les juges devront se prononcer « au ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres