Les religions et la bioéthique (suite)

Publié le 23 Jan, 2009

La Croix résume l’audition, mercredi 21 janvier, des représentants des grandes religions par la mission d’information parlementaire sur la révision des lois de bioéthique (cf. Synthèse de presse du 21/01/09). Le quotidien souligne le fait que, chacun à leur manière, Olivier Abel (professeur de philosophie éthique à la faculté de théologie protestante de Paris), Haïm Korsia (aumônier général israélite des armées) et Xavier Lacroix (philosophe, théologien et professeur d’éthique à l’Université catholique de Lyon) ont insisté sur un double impératif : celui d’opter pour une loi cadre et celui de protéger les plus vulnérables. [Signalons que ce concept de loi cadre reste flou dans le débat national, NDLR.]

Pour Xavier Lacroix, "le critère de jugement éthique doit se fonder sur les situations de plus grande fragilité, notamment le début et la fin de vie". Pour lui, la "non-utilité sociale ou économique" n’est pas constitutive de la dignité humaine.

A propos du DPI, Xavier Lacroix a insisté sur le fait que "la volonté individuelle ne peut pas décider de l’appartenance d’un être potentiel à l’espèce humaine". Le rabbin Haïm Korsia a lui parlé de "forme extraordinaire de racisme gravant dans le marbre du gène le déterminisme d’un homme, alors qu’être homme, c’est sortir de son déterminisme".

La Croix (Frédéric Mounier) 23/01/09

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Transhumanisme : Synchron intègre l’intelligence artificielle dans son interface cerveau-ordinateur
/ Transhumanisme

Transhumanisme : Synchron intègre l’intelligence artificielle dans son interface cerveau-ordinateur

Un Américain handicapé a commencé à utiliser une fonction d’intelligence artificielle pour l’aider à communiquer à une vitesse « conversationnelle » ...
Le dossier médical partagé devant le Conseil constitutionnel
/ E-santé

Le dossier médical partagé devant le Conseil constitutionnel

Après sa saisine par l'ordre des médecins, le Conseil d'Etat a soumis une QPC sur les modalités d'accès au dossier ...
Suicide assisté : les juges italiens doivent statuer « au cas par cas »
/ Fin de vie

Suicide assisté : les juges italiens doivent statuer « au cas par cas »

Selon la Cour constitutionnelle italienne, en l’absence de législation sur le suicide assisté, les juges devront se prononcer « au ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres