Le 4 juin, « Les Survivants » ont organisé un « Happening » dans le centre de Paris. Le mouvement n’est ni une association, ni un collectif mais un mouvement d’agit-prop, « ouvert et multiconfessionnel », explique Emile Duport, leur « meneur ». « Je travaille dans la création digitale et j’ai fédéré autour de moi des créatifs et des designers, investis dans la cause, d’où cette qualité », explique-t-il au sujet des clips, et vidéos diffusées sur YouTube.
Leur objectif est de « réveiller les consciences » sur l’avortement. Depuis la loi Veil de 1975, « nous sommes tous des survivants ». Avec environ 210 000 avortements par an en France pour 800 000 naissances, « le mouvement estime que chaque génération voit un cinquième de ses membres sacrifiés ». Leur message est également de « dire que l’IVG ne concerne pas que les femmes, mais aussi les futurs pères et chacun d’entre nous ».
500 personnes se sont inscrites sur internet pour soutenir l’action de samedi. « C’est surtout une première opération symbolique, destinée à intégrer les premiers membres. Mais notre mouvement est appelé à prospérer », déclare Emile Duport.
La Croix, Marine Lamoureux (4/06/2016)