Les évêques américains viennent de publier les résultats d’une enquête sur l’opinion des américains à propos de l’avortement. Il en ressort que 38% des personnes interrogées veulent limiter l’avortement aux cas de viol, d’inceste ou pour sauver la vie de la mère et que 33% veulent le limiter aux trois ou six premiers mois. Seuls 9% se déclarent favorables à la légalisation de l’avortement quelles que soient les circonstances et à tout moment de la grossesse.
Pour Dreidre McQuade, directeur adjoint des affaires publiques et de la communication de l’USCCB (la conférence des évêques des Etats-Unis), "ces résultats sont remarquables" car "moins d’un américain sur dix soutient l’avortement légal quelles que soient les circonstances, et à tout moment pendant la grossesse. Or ce sont précisément les dispositions actuelles de l’arrêt Roe v. Wade et Doe v. Bolton de la Cour suprême qui a légalisé l’avortement en 1973".
Par ailleurs, l’enquête montre que les mesures visant à limiter ou réglementer l’avortement bénéficient du soutien de 95% des personnes interrogées.
Cette enquête montre également que les lobbies pro-avortement sont en décalage avec l’opinion dominante aux US. Or, les mesures constitutionnellement valides et qui ont prouvé leur efficacité dans la diminution du nombre d’avortements semblent menacées par les promoteurs de l’avortements et ceux qui les soutiennent au Congrès. Mr McQuade a prévenu que la conférence des évêques des Etats-Unis s’opposerait à toutes les menaces sur la vie humaine que pourrait mettre en œuvre le nouveau président.
Alors qu’aux Etats-Unis la raison financière ou l’absence du géniteur ou du partenaire sont les principales raisons qui poussent les femmes à avorter, en Australie, l’avortement est assimilé à un moyen de contrôle des naissances.
Enfin, d’après une enquête menée en Chine, 70% des femmes sont opposées à la politique de l’enfant unique.
Liberté Politique 16/01/09 – Life News 16&19/01/09
