L’UNAF demande l’interdiction absolue de la recherche sur l’embryon humain

Publié le 12 Jan, 2011

L’UNAF (Union nationale des associations familiales), qui regroupe 8 000 associations auxquelles adhèrent 800 000 familles, a demandé à être auditionnée par la Commission spéciale sur la bioéthique. Dans ce but, elle a débattu en Conseil d’Administration et pris position sur les principaux points de l’actuel projet de loi.

L’UNAF s’oppose à la proposition d’élargir les conditions de dérogation à la recherche sur l’embryon. Pour elle, le principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon doit être fermement établi sans qu’aucune dérogation soit possible. "Selon l’UNAF, le principe de l’interdiction doit être absolu. Puisque de nouvelles techniques apparaissent et rendent de moins en moins utiles les recherches sur les cellules souches embryonnaires humaines, l’UNAF considère que le régime dérogatoire sous conditions n’a plus lieu d’être.

En alternative, elle demande que soit inscrite dans la loi l’absolue nécessité de développer les recherches sur les cellules souches embryonnaires animales, ainsi que les recherches par des techniques alternatives notamment les recherches sur les cellules reprogrammées en cellules pluripotentes (iPS) et sur les cellules de sang de cordon et du sang placentaire. A cette fin, ces techniques elles-mêmes doivent faire l’objet d’un investissement de recherche accru. "

L’UNAF souligne donc son "plein accord" avec l’article 7 du projet de loi, relatif au don de cellules de sang de cordon et de sang placentaire. En matière d’assistance médicale à la procréation, elle précise qu’elle est "favorable à toutes nouvelles techniques qui permettent de réguler suffisamment, voire de limiter fortement, la production et le stockage d’embryons".
Elle refuse en revanche la levée de l’anonymat du don de gamètes, estimant que celle-ci comporte "plus d’inconvénients que d’avantages".

Gènéthique 12/01/11

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