Notre regard sur la mort

Publié le 24 Jan, 2003

Le philosophe André Comte-Sponville considère que l’absence de législation sur l’euthanasie en France favorise les "euthanasies à la fauvette" et ne permet pas de différencier euthanasie et assassinat.
André Comte-Sponville ne pense pas que le développement des soins palliatifs suffira à faire disparaître les demandes d’euthanasie.
Revendiquer le droit de choisir sa mort lui paraît justifier puisque "bien mourir, cela fait partie d’une vie réussie".
Parce que les actes d’euthanasie sont aujourd’hui "connus et massifs" mais hors-la-loi et sans contrôle, André Comte-Sponville estime que "l’absence de législation nous voue à l’arbitraire et à l’injustice". C’est pourquoi il demande "une nouvelle loi", "non pas pour multiplier les cas d’euthanasie, mais au contraire pour les contrôler".

Le courrier des lecteurs du Figaro transmet les questions de M. Acheriteguy à ceux qui prônent l’euthanasie : la dignité humaine ne "s’établit-elle pas dans le regard qui affirme à un mourant qu’il est précieux qu’il soit là jusqu’à son dernier souffle ? Mais sommes-nous encore capables de supporter que la vie nous rappelle notre condition mortelle ?". "Sommes-nous capables d’accueillir ce qu’il y a de plus faible en l’homme ?".

Le Figaro 24/01/03

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