Suite à une décision d’un tribunal des affaires familiales, un donneur de sperme maori est devenu tuteur de l’enfant né grâce à son don en 2018. La mère d’origine pakeha souhaitait avoir un bébé métisse maori. Elle avait contacté cet homme et signé un accord selon lequel il pouvait garder contact avec l’enfant et choisir un deuxième prénom.
Finalement il a souhaité obtenir un droit de tutelle sur la petite fille âgée aujourd’hui de cinq ans. Une demande à laquelle la mère s’est opposée estimant qu’il n’était pas impliqué dans la vie de l’enfant et que ses visites irrégulières étaient « déroutantes » pour la petite fille.
Mais souhaitant que sa fille soit consciente de son identité et fière de son héritage maori, le donneur s’est tourné vers la justice (cf. Canada : un donneur de sperme obtient un droit de visite dans “l’intérêt de l’enfant”).
Ayant entendu l’affaire en août, le juge Moss a estimé qu’il était nécessaire de prendre en considération « les questions familiales, communautaires et culturelles qui sont inhérentes au développement de l’identité d’un enfant maori » (cf. Des droits parentaux accordés à un “donneur de sperme”).
Finalement le donneur de sperme a été déclaré tuteur de l’enfant. Il a également été autorisé à la voir au maximum une fois toutes les trois semaines. Par ailleurs, le deuxième prénom qu’il a choisi pour la petite fille devra être ajouté à son acte de naissance.
Source : NZ Herald, Ethan Griffiths (13/11/2023)
