Pérou : un décret classe le « transsexualisme » parmi les « troubles mentaux »

Publié le 16 Mai, 2024

Le gouvernement péruvien a publié un décret classant le « transsexualisme », le fait de se travestir et « d’autres identités de genre » parmi les « troubles mentaux ».

Le décret, signé le vendredi 10 mai par la présidente péruvienne Dina Boluarte, le ministre de la Santé et le ministre de l’Economie, stipule que les personnes diagnostiquées avec un « transsexualisme, un travestissement à deux rôles, un trouble de l’identité de genre dans l’enfance, d’autres troubles de l’identité de genre, un travestissement fétichiste ou une orientation sexuelle égodystonique » seront prises en charge pour leur « problème de santé mentale » dans le cadre du plan d’assurance maladie du pays.

Pour Human Rights Watch cette classification est « obsolète », depuis les modifications effectuées par l’OMS en 2019 (cf. Pour l’OMS, le sexe « ne se limite pas à l’homme ou à la femme »).

Complément du 27/06/2024 : Le ministère de la Santé a déclaré que les personnes transgenres seraient désormais décrites comme présentant une « discordance de genre » afin de « garantir un accès universel aux traitements de santé mentale ».

 

Sources : Washington examiner, Heather Hunter (15/05/2024) ; RFI (26/06/2024) – Photo : iStock

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

istock-182246499
/ PMA-GPA

Royaume-Uni : plus de 130 000 embryons détruits depuis 1991

Une étude indique que « le nombre d’embryons humains cryoconservés à la suite d’une procréation artificielle a atteint un niveau record ...
Fin de vie : une étude documente l’impact de l’euthanasie sur les soins palliatifs
/ Fin de vie

Fin de vie : une étude documente l’impact de l’euthanasie sur les soins palliatifs

Les demandes de renseignements sur l’euthanasie peuvent parfois « détourner les patients et les soignants des discussions habituelles sur la ...
Accès aux origines : le refus de communiquer des informations est « inconstitutionnelle » selon la Cour constitutionnelle belge
/ PMA-GPA

Accès aux origines : le refus de communiquer des informations est « inconstitutionnelle » selon la Cour constitutionnelle belge

La Cour a donné aux autorités jusqu’au 30 juin 2027, « au plus tard », pour modifier la législation ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres