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Cyberattaque d’une agence de santé de l’Illinois

Cyberattaque d’une agence de santé de l’Illinois

Le 12 mars 2020, le site web du district de santé publique de Champaign Urbana (CUPHD), « une institution en charge de centraliser les ressources et les informations de santé de plus de 210 000 habitants de l’Illinois » a subi « une cyberattaque par rançongiciel ». Trois jours après le déclenchement de l’attaque, le site était de nouveau fonctionnel. Selon l’administratrice en charge du district, Julie Pryde, « les dossiers médicaux électroniques, les emails, et les données de santé étaient bien cloisonnés et n’ont pas été concernées par l’attaque ».

Transplantation : la recherche d’une alternative aux médicaments immunosuppresseurs testée chez le rat

Transplantation : la recherche d’une alternative aux médicaments immunosuppresseurs testée chez le rat

Une étude menée sur des rats par l’université de Pittsburgh dans l’état de Pennsylvanie aux Etats-Unis, publiée le 13 mars 2020 dans Science Advances fait état d’une alternative aux médicaments immunosuppresseurs indispensables pour éviter le rejet d’un membre greffé. Pour mener cette expérience, les chercheurs se sont inspirés de la stratégie menée par les tumeurs pour échapper à la détection du système immunitaire.

Le Sénat de l’Utah vote une loi pour limiter le nombre d’IVG

Le Sénat de l’Utah vote une loi pour limiter le nombre d’IVG

Aux Etats-Unis, « les législateurs de l’Utah ont adopté cette année une nouvelle réglementation sur l’avortement, dont une mesure approuvée jeudi par l’assemblée législative contrôlée par les républicains, qui interdirait la plupart des avortements si l’affaire Roe v. Wade est annulée ». En effet, « la nouvelle mesure stipule que l’Utah interdira tous les avortements, sauf dans des cas comme le viol ou une menace grave pour la santé de la mère ». Ce qui « pourrait signifier des accusations de crime pour un médecin ou une femme qui a mis fin à sa propre grossesse ».

Les sacrifiés de la recherche

Les sacrifiés de la recherche

L’embryon humain obsède, fascine, gêne, exaspère. Il est « le » sujet des lois de bioéthique depuis leur origine. Et en 2020, le projet de loi de bioéthique ne fera pas exception.

IVG et objection de conscience : la CEDH refuse de considérer la requête de deux sages-femmes suédoises

IVG et objection de conscience : la CEDH refuse de considérer la requête de deux sages-femmes suédoises

Trois juges de la Cour Européenne des droits de l’homme viennent de priver de recours deux sages-femmes suédoises qui demandaient à pouvoir exercer leur métier, assorti d’une clause de conscience concernant l’avortement, dans des établissements de leur pays (cf. Objection de conscience et IVG : la CEDH refuse de recevoir la requête de sages-femmes suédoises). Grégor Puppinck, docteur en droit, directeur de l’ECLJ, auteur notamment “Droit et prévention de l’avortement en Europe”[1] et “Les droits de l’homme dénaturé”[2], analyse les enjeux de cette décision.

Royaume Uni : Des universitaires font la promotion du suicide assisté pour « éviter le gaspillage des ressources »

Royaume Uni : Des universitaires font la promotion du suicide assisté pour « éviter le gaspillage des ressources »

Le suicide assisté, l’euthanasie sont illégaux au Royaume-Uni. Pourtant, jeudi 12 mars 2020, des universitaires ont exposé dans la revue Clinical Ethics les avantages économiques que pourrait générer sa légalisation. Selon Alec Morton[1], économiste de la santé et David Shaw[2], bioéthicien, l’autorisation de l’aide à mourir serait bénéfique puisqu’elle augmenterait les dons d’organes et libérerait les ressources de la sécurité sociale pour d’autres patients.

Suisse : le Vice-Président d’Exit fait appel de sa condamnation

Suisse : le Vice-Président d’Exit fait appel de sa condamnation

Le 18 avril 2017, le Dr Pierre Beck a administré une substance létale à une femme de 86 ans en parfaite santé. Le 17 octobre 2019, il a été condamné par le Tribunal de Police de Genève. Aujourd’hui il fait appel, considérant qu’il avait raison d’aider cette femme à se suicider (cf. Suicide assisté pour tous ? Un nouveau procès s’ouvre en Suisse  et Suisse : le médecin d’Exit condamné pour avoir repoussé les limites du suicide assisté).

Objection de conscience et IVG : la CEDH refuse de recevoir la requête de sages-femmes suédoises

Objection de conscience et IVG : la CEDH refuse de recevoir la requête de sages-femmes suédoises

Jeudi 12 mars 2020, la Cour Européenne des droits de l’Homme (CEDH) a jugé irrecevable l’action intentée par deux sages-femmes contre la Suède pour s’être vu refuser un emploi parce qu’elles refusaient de pratiquer des avortements en raison de leur conscience (cf. Suède : « l’obligation de participer à un avortement ne devrait pas être une condition d’emploi des sages-femmes » ; La liberté de conscience bafouée en Suède ?). Selon les plaignantes, ce refus constitue une violation illégale de leurs droits à la liberté de religion et de conscience garantis par la Convention européenne des droits de l’homme.

Vers un developpement de l’utilisation des cellules Car-T ?

Vers un developpement de l’utilisation des cellules Car-T ?

Le CHU de Clermont-Ferrand propose désormais de soigner des patients atteints de cancer à l’aide de cellules CAR-T (Chimeric Antigen Receptor T-cells). Ces cellules vivantes, génétiquement modifiées, ont « une action anti-cancéreuse spécifique sur la tumeur, décrit le CHU. C’est ce caractère génétiquement modifié (…) qui conduit à une efficacité a priori pérenne ». L’objectif est de « les reprogrammer génétiquement pour qu’elles reconnaissent et détruisent les tumeurs selon la spécificité antigénique », explique l’établissement. Les cellules sont ensuite cultivées puis réinjectées aux patients. 

L’UNESCO nomme des experts pour se pencher sur les questions éthiques liées à l’Intelligence artificielle

L’UNESCO nomme des experts pour se pencher sur les questions éthiques liées à l’Intelligence artificielle

La directrice générale de l’UNESCO[1], Audrey Azoulay, vient de nommer 24 experts parmi « les plus grands experts mondiaux sur les défis sociaux, économiques et culturels de l’intelligence artificielle (IA) afin qu’ils rédigent des recommandations applicables au niveau international sur les questions éthiques soulevées par le développement et l’utilisation de l’IA »[2]. Lors de leur dernière conférence générale en novembre 2019, les « 193 États membres de l’UNESCO » l’avaient chargée « d’élaborer le premier instrument normatif mondial » sur cette question.