Dans un communiqué du 25 octobre, le Gouvernement britannique a annoncé son intention de modifier ses lois sur la fécondation in vitro (FIV) pour ouvrir l’accès aux personnes séropositives et faciliter l’accès aux couples de femmes.
Selon le ministère de la Santé et des Affaires sociales, les personnes de même sexe porteuses du VIH mais dont « la charge virale est trop faible pour être transmise », pourront accéder à la FIV. Elles pourront aussi faire un don de spermatozoïdes ou d’ovocytes à des amis ou des proches.
La loi prévoit également la suppression des tests de dépistage de l’hépatite B, de l’hépatite C ou de la rubéole pour les femmes vivant ensemble et souhaitant recourir à la FIV. Le coût de ces tests pouvait s’élever à 1000 livres sterling (cf. Royaume-Uni : davantage de femmes seules ou homosexuelles recourent à la FIV).
Enfin, le Gouvernement a également annoncé des mesures visant à garantir « une plus grande transparence en matière de FIV » grâce à un nouvel outil accessible sur le site de l’Exécutif, permettant aux personnes de rechercher des informations sur les traitements financés par le NHS dans leur région.
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