Au Salvador, le vice-président Felix Ulloa a soumis au président une proposition de réforme de la Constitution. Cette réforme déléguait à l’Assemblée le pouvoir de légiférer sur l’avortement, le mariage entre personnes de même sexe et l’euthanasie.
Le président Bukele a alors réagi en déclarant : « J’ai décidé, pour dissiper tout doute, de ne proposer aucune sorte de réforme à tout élément lié au droit à la vie (dès le moment de la conception), au mariage (en ne gardant que le dessin original, un homme et une femme) ou à l’euthanasie » .
Le mariage
L’article 33 de la Constitution reconnaît aujourd’hui, l’union entre « un homme et une femme ». Le vice-président souhaitait remplacer cette notion par le mariage entre « conjoints ». Cette formulation ouvrait la porte à la reconnaissance du mariage entre personnes de même sexe par l’Assemblée.
L’avortement
Au Salvador, les articles 133 et 139 du Code pénal interdisent l’avortement. « Des peines allant jusqu’à 8 ans de prison » sont prévues (cf. Salvador : Une femme condamnée pour infanticide libérée) .
L’euthanasie
Le projet de loi remis au président Bukele, prévoyait la création de « nouveaux droits », dont « le droit à une mort digne » pour les personnes atteintes d’une maladie incurable et dont le consentement préalable aurait été recueilli.
Sources : AFP (18/09/2021) ; CNN, Merlin Delcid (17/09/2021) ; Swiss Info, Nelson Renteria (17/09/2021) – Photo : Pixabay