Simone Veil et l’avortement

Publié le 18 Juin, 2007

France 2 a diffusé le 14 juin un reportage sur l’avortement à hauts risques en Espagne, où certains médecins le pratiquent jusqu’au huitième mois de grossesse.

On découvre une journaliste enceinte de 8 mois qui se voit proposer un avortement dans une clinique privée de Barcelone pour la somme de 4 000 euros.

Simone Veil, qui dépénalisa l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en 1975,  reconnaît que cette situation est "effrayante", mais qu’on ne peut pas empêcher les femmes de se rendre en Espagne. Elle rappelle que la Cour européenne a estimé que cette question relevait des législations nationales et non de l’Europe.

Cette enquête révèle que l’accès à l’avortement est devenu difficile en France notamment parce que les médecins se détournent de cette pratique.

Simone Veil rappelle qu’une clause de conscience figure dans la loi Veil. "C’est une question éthique et pas seulement un geste médical", explique-t-elle. "La seule chose que j’avais négociée avec l’Eglise était de ne pas contraindre les médecins. C’est un point à maintenir, car on ne peut obliger personne à aller contre ses convictions. Il est de plus en plus évident scientifiquement que, dès la conception, il s’agit d’un être vivant", conclut-elle.

France2.fr 15/06/07 – Tvmag (Emmanuel Galiero) 16/06/07

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Transhumanisme : Synchron intègre l’intelligence artificielle dans son interface cerveau-ordinateur
/ Transhumanisme

Transhumanisme : Synchron intègre l’intelligence artificielle dans son interface cerveau-ordinateur

Un Américain handicapé a commencé à utiliser une fonction d’intelligence artificielle pour l’aider à communiquer à une vitesse « conversationnelle » ...
Le dossier médical partagé devant le Conseil constitutionnel
/ E-santé

Le dossier médical partagé devant le Conseil constitutionnel

Après sa saisine par l'ordre des médecins, le Conseil d'Etat a soumis une QPC sur les modalités d'accès au dossier ...
Suicide assisté : les juges italiens doivent statuer « au cas par cas »
/ Fin de vie

Suicide assisté : les juges italiens doivent statuer « au cas par cas »

Selon la Cour constitutionnelle italienne, en l’absence de législation sur le suicide assisté, les juges devront se prononcer « au ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres