En Suisse, un détenu a eu recours au suicide assisté en faisant appel à l’association Exit. C’est le premier cas de ce type dans le pays (cf. Espagne : un homme accusé de tentatives de meurtre euthanasié avant son jugement). Il est décédé le 28 février dernier.
« Le droit de toute personne capable de discernement de choisir le mode et le moment de sa mort s’applique également aux détenus », ont justifié les autorités. De son côté, le Centre suisse de compétences en matière d’exécution des sanctions pénales (CSCSP) avait déclaré que « le suicide assisté des prisonniers devrait être possible, à certaines conditions, en raison du “droit à l’autodétermination” des individus ».
En Suisse, l’assistance au suicide est uniquement poursuivie en cas de « mobile égoïste ». La pratique se veut « encadrée par les codes de déontologie médicale ». En outre, les associations telles qu’Exit ou Dignitas, ont édicté « leurs propres garde-fous (âge, maladies, etc.) ».
Source : Le Parisien avec AFP (08/03/2023) – Photo : Pixabay