D’après une étude, le marché américain de la chirurgie de changement de sexe devrait atteindre 6 milliards de dollars en 2030. En 2021, il représentait 1,9 milliard. Son taux de croissance est évalué à 11% par an.
Face à une « augmentation apparente de la dysphorie de genre » (cf. Enfants « trans » : des études, des faits), des sociétés d’assurance, comme Aetna et Unicare, sont plus disposées à couvrir ce type d’opérations : ablation des ovaires et des trompes de Fallope, hystérectomie, ou ablation des testicules (cf. Dysphorie de genre : « primum non nocere »).
Dans l’Oklahoma, alors que des jeunes jusqu’à 24 ans pouvaient se voir prescrire des bloqueurs de puberté, ou des hormones du sexe opposé, par l’Oklahoma Children’s Hospital de l’OU Health, l’établissement va renoncer à en proposer. Le gouverneur de l’Etat, Kevin Stitt, a signé un texte mardi visant à interdire que certaines subventions fédérales soient utilisées à des fins de changement de sexe sur les enfants de moins de 18 ans (cf. L’Oklahoma légifère sur l’avortement et le genre). Le centre hospitalier adressait également ses jeunes patients à des chirurgiens pratiquant des opérations de changement de sexe. Kevin Stitt a appelé la législature à interdire certains de ces traitements dans tout l’Etat.
Sources : Bioedge, Michael Cook (04/10/2022) ; AP, Sean Murphy (28/09/2022)