Samedi prochain, la mairie de Paris hébergera dans ses locaux le 14e colloque de l’association C.L.A.R.A.[1] sur le thème « Quel modèle de GPA pour une légalisation en France ? ».
Au programme du colloque : une introduction par Sylvie Mennesson qui a eu recours à la pratique et dédicace de son livre (cf. GPA et affaire Mennesson : la Cour de Cassation permet la transcription de la mère d’intention sur l’acte de naissance), une « présentation par un “porteur de cause” de la République en Marche sur la “légalisation d’une GPA éthique en France“ » (cf. « Il n’y a pas de GPA éthique, c’est un terme marketing »), ou encore « un focus sur l’Ukraine » (cf. Ukraine : sous les bombes, le scandale de la GPA). « Des mises en relation avec des “professionnels” de la GPA seront proposées aux couples », relève Céline Revel-Dumas, auteur de GPA Le Grand Bluff, dans un tweet.
Pourtant, la pratique est illégale en France et l’Etat n’a eu de cesse de proclamer que la GPA constitue une « ligne rouge » (cf. GPA : Emmanuel Macron réaffirme « les lignes rouges ». Et en pratique ?). Des discours qui n’ont pas eu de conséquences sur la tenue à Paris du Salon « Désirs d’enfants » à deux reprises (cf. PMA et GPA : Le Salon « Désir d’enfant » de retour à Paris). Qu’en sera-t-il cette fois ?
[1] Comité de soutien pour la Légalisation de la GPA et l’Aide à la Reproduction Assistée