Au Royaume Uni, lors du premier confinement, l’envoi de pilules abortives par la poste été autorisé. L’avortement médicamenteux consiste en la prise de deux pilules (cf. IVG médicamenteuse : un processus irréversible ?). Or certaines femmes ont regretté leur « décision impulsive » après la prise de la première pilule, la mifépristone. Dans ces cas-là, le docteur Dermot Kearney a prescrit à ces femmes de la progestérone. Cette hormone est indiquée dans la prévention de fausses couches naturelles. Il s’agissait alors de prescriptions « hors AMM », c’est-à-dire non couvertes par l’autorisation de mise sur le marché du médicament.
Le docteur Dermot Kearney affirme que sur 73 femmes, 38 d’entre elles ont pu garder leur bébé suite à la prise de progestérone, soit un taux de réussite proche de 50%.
Marie Stopes International, désormais dénommé MSI Reproductive Choices, a déposé plainte contre ce médecin auprès du Medical Practitioners Tribunal Service. Les raisons invoquées sont la « prescription inappropriée de progestérone », et avoir « imposé ses convictions anti avortement ». Il risque d’être radié.
Source : Bioedge, Michael Cook (5/06/2021)