Une femme anglaise, aujourd’hui âgée de 60 ans, souhaite utiliser les ovocytes congelés de sa fille aujourd’hui décédée, les féconder avec le sperme d’un donneur et porter « les enfants de sa fille ». Aucune clinique anglaise n’ayant accepté de réaliser l’opération, elle envisage d’« exporter les ovocytes » aux Etats Unis, où une clinique s’est engagée à le faire pour la somme d’environ 80 000€.
Toutefois, la HFEA (Human Fertilisation and Embryology Authority) a refusé d’accorder l’autorisation d’exporter aux Etats-Unis les ovocytes stockés depuis 2008.
L’utilisation de gamètes après la mort d’une personne est autorisée au Royaume-Uni, mais cette personne doit avoir donné son consentement à une telle utilisation. Dans ce cas, la HFEA a déclaré que les preuves de consentement étaient insuffisantes. La Haute Cour a confirmé l’an dernier la décision de la HFEA. La mère vient toutefois de faire appel de cette décision, jugeant que la Haute cour avait eu « une approche trop stricte » de la loi.
Bionews (29/02/2016)