Mardi, Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée en charge de l’organisation territoriale et des professions de santé, a lancé un « atelier culture palliative » avec un groupe de travail de soignants qui compte des médecins, des professions paramédicales, des infirmières, des aides-soignantes. L’objectif de ces travaux est de repenser la stratégie en matière de soins palliatifs.
« Malgré des progrès significatifs, ce plan ne va pas assez vite », estime la ministre. Aussi, « pour aller plus loin, il faut revoir l’approche suivie jusqu’ici. C’est ce à quoi nous allons nous atteler », promet-elle.
Cette nouvelle feuille de route qui doit être officialisée à la fin du mois de juin concernera « l’information, la formation initiale et continue et la recherche en matière de soins palliatifs »[1]. Centrée sur la « diffusion de la culture palliative », elle pourrait remplacer le plan actuel (cf. Cinquième plan pour les soins palliatifs : des ambitions, peu de moyens). « Les aides-soignants et les infirmiers déployés dans les établissements médico-sociaux spécialisés dans l’autonomie des personnes âgées ou relevant du secteur du handicap sont visés au premier chef pour cet effort. »
Pour le moment « aucun budget n’est fixé », « il dépendra des orientations retenues ». De son côté, la Cour des comptes est en train de mener une évaluation sur le sujet (cf. Soins palliatifs : un rapport commandé à la Cour des Comptes).
[1] La circulaire régissant l’offre de soins palliatifs est elle aussi en cours de révision. Le futur document, qui inclura les soins palliatifs pédiatriques, est promis pour la fin du mois d’avril.
Sources : Hospimedia, Jérôme Robillard (31/01/2023) ; La Croix, Antoine d’Abbundo (31/01/2023)