Des chercheurs américains auraient mené une expérience qui aurait permis de “fixer”un embryon dans un utérus artificiel. Ils auraient ensuite interrompu l’essai.
Mgr Elio Sgreccia, vice président de l’Académie pontificale pour la Vie s’indigne de ces pratiques en soulignant qu’elles sont un nouveau pas vers la “déshumanisation” de la procréation humaine.
Par ailleurs, il souligne que cette pratique ne prend pas en considération la relation psychologique qui s’instaure entre la mère et l’enfant au cours de la grossesse. Mgr Sgreccia relève également la situation paradoxale que ne manque pas de soulever cette expérience : d’une part on met en évidence la vraie nature de l’embryon, sa capacité à se développer de façon autonome et d’autre part il souligne l’usage que l’on en fait en fonction des besoins de la science. Il estime donc qu’une loi doit intervenir au plus vite pour protéger la personne humaine dès son commencement.
Enfin, il rappelle aux chercheurs que leurs travaux doivent s’appliquer à respecter l’être humain et il dénonce que peu de moyens soient accordés à des recherches qui vont dans ce sens.
Zénith 12/02/02