Interrogé hier sur les moyens de combattre l’épidémie Zika dans l’avion qui le ramenait du Mexique, le pape François a déclaré que « l’avortement n’est pas un mal mineur, c’est un crime ». Il a ajouté : « L’avortement n’est pas un problème théologique. C’est un problème humain, médical. On tue une personne pour en sauver une autre. C’est un mal en soi, ce n’est pas un mal religieux, mais un mal humain ».
Mardi, l’archevêque Bernardito Auza, le représentant du Vatican aux Nations unies, était intervenu au siège de l’Onu. Il a rappelé dans un communiqué que « le Saint-Siège exprime sa vive préoccupation devant l’appel lancé par certains responsables gouvernementaux ainsi que par le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’Onu, en faveur de la libéralisation des lois sur l’avortement et de l’accès aux contraceptifs dans toute la région ».
AFP (18/02/2016)