Giulia, une petite fille italienne, est née à Vérone en février dernier, après avoir été opérée in utero d’une tumeur.
![Opérée d’une tumeur in utero, une petite fille peut respirer de façon autonome](https://www.genethique.org/wp-content/uploads/2021/06/09bis_grossesse_44-1080x675.jpg)
Giulia, une petite fille italienne, est née à Vérone en février dernier, après avoir été opérée in utero d’une tumeur.
En Espagne, Margarita Robles, la ministre de la Défense, a déclaré que « des militaires ont découvert des personnes âgées abandonnées, parfois même mortes dans leur lit, dans des maisons de retraite frappées par l’épidémie de coronavirus ». Elle promet : « Nous allons être implacables et inflexibles avec la façon dont les personnes sont traitées dans ces résidences ».
« Les Ehpad craignent le pire. » En effet, encore marqués par « les décès massifs des aînés durant la canicule de 2003 », « nombre de directeurs et de soignants des maisons de retraite » redoutent « une hécatombe », les personnes âgées étant « particulièrement vulnérables au Covid-19 ». Et la possibilité du virus est bien présente. « Nous sommes tenus d’accueillir des personnes âgées sortant de l’hôpital au titre du plan blanc, mais elles ne bénéficient pas de tests de dépistage avant leur arrivée, dénonce un directeur d’Ehpad associatif en région parisienne. C’est choquant ! »
Dans une interview pour le journal Le Monde, Corine Pelluchon, professeur de philosophie à l’université Gustave Eiffel et membre du conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, analyse la pandémie de coronavirus comme un rappel « en premier lieu, [de] la profonde vulnérabilité humaine dans un monde qui a tout fait pour l’oublier ».
Dans une tribune du Figaro, Damien Le Guay, Président du Comité national d’éthique du funéraire, membre émérite du Conseil scientifique de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), et auteur de plusieurs essais sur la mort, interroge sur l’accompagnement des mourants et des morts en ce temps d’épidémie.
Des cellules d’une femme de 114 ans ont été reprogrammées en cellules souches pluripotentes induites (iPSC). Ces travaux « réalisés par des scientifiques de Sanford Burnham Prebys et d’AgeX Therapeutics, une entreprise de biotechnologie » aux Etats-Unis sont une étape dans l’étude de la santé des « supercentenaires ». Ces personnes « qui vivent plus de 110 ans » sont « remarquables non seulement en raison de leur âge, mais aussi de leur incroyable santé ». Les « super-centenaires » semblent en effet « résister à des maladies telles que la maladie d’Alzheimer, les maladies cardiaques et le cancer ».
Témoins des avancées de la recherche médicale, « en 50 ans, l’espérance de vie des personnes porteuses de trisomie 21 s’est allongée, les médecins savent mieux soigner les symptômes associés, telles que les cardiopathies, et mieux stimuler les capacités intellectuelles », ils affirment « qu’il est scientifiquement possible d’aller beaucoup plus loin ». « Nous pouvons trouver un traitement pour les personnes trisomiques », déclarent-ils. Un sujet d’importance puisque la trisomie 21 est « le handicap cognitif le plus fréquent (1 conception/700) ».
Aux Pays-Bas, « la seule clinique spécialisée dans l’euthanasie », the Euthanasia Expertise Center, anciennement Clinique de fin de vie (Levenseindekliniek), a fermé ses portes à cause de la pandémie de coronavirus. « Dans l’intérêt de la santé publique, de nos patients, de leurs proches et des employés du centre d’expertise », indique le site internet de la clinique.
Adam Castillejo, un patient de 40 ans atteint du VIH, est désormais guéri après avoir bénéficié d’une greffe de cellules souches. Le « patient de Londres » est « le deuxième au monde à se remettre de cette maladie » selon ses médecins.