Christine MANSILLA

Adoption plénière de l’enfant du conjoint : 83% des adoptants vivent en couple avec une personne de même sexe

Adoption plénière de l’enfant du conjoint : 83% des adoptants vivent en couple avec une personne de même sexe

D’après les chiffres du ministère de la justice, en 2018, « l’adoption de l’enfant de conjoint représente 59% des adoptions plénières prononcées contre seulement 6% en 2007 ». Contrairement à l’adoption « simple » pour laquelle « l’adopté garde sa filiation d’origine », l’adoption plénière, « irrévocable », « crée un lien de filiation que se substitue à celui d’origine ».

Devant le coût de la dialyse, la Cour des comptes préconise la greffe de rein

Devant le coût de la dialyse, la Cour des comptes préconise la greffe de rein

Selon le rapport public annuel 2020 de la Cour des comptes, « le recours à la greffe de rein n’est pas assez développé pour les patients en insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) ». Selon elle, cette solution est « largement meilleure que la dialyse, tant pour la qualité de vie des malades que sur le plan financier ». « Un patient bénéficiaire d’une greffe “coûte” en effet à la collectivité environ 14 000 euros par an contre plus de 60 000 euros pour un patient sous dialyse. » Pour le Dr José Brasseur, président du Syndicat des néphrologues libéraux, « la Cour des comptes a, une fois de plus, une vision purement comptable ».

Allemagne : l’interdiction du suicide assisté remise en cause

Allemagne : l’interdiction du suicide assisté remise en cause

En Allemagne, « saisie par des associations allemandes et suisses d’aide au suicide, des médecins ou des patients, la Cour de Karlsruhe a jugé inconstitutionnelle une loi de 2015 proscrivant l’assistance au suicide “organisée” ». Cette décision est intervenue mercredi. Pour le président de la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe, Andreas Vosskuhle, « cette loi privait les patients du “droit de choisir [leur] mort” ».

Canada : un établissement pour personnes en fin de vie refuse de proposer l’aide médicale à mourir. Il perd son financement public

Canada : un établissement pour personnes en fin de vie refuse de proposer l’aide médicale à mourir. Il perd son financement public

Au Canada, en Colombie britannique, la Delta Hospice Society qui gère le Home Irene Thomas, un établissement qui accueille des personnes en fin de vie, va perdre 1,5 million de dollars de financement d’Etat, soit « l’équivalent de 94% de son budget de fonctionnement pour ses 10 lits », car il refuse de proposer l’aide médicale à mourir à ses pensionnaires

Une puce pour tester la fertilité masculine

Une puce pour tester la fertilité masculine

Des chercheurs de l’Université de Twente aux Pays-Bas ont développé une puce électronique afin de « mesurer le mouvement des spermatozoïdes vers des concentrations croissantes ou décroissantes de progestérone », un procédé appelé la « chimiotaxie ». Alors que les diagnostics de fertilité actuels se focalisent sur la concentration et la motilité des spermatozoïdes, ce système pourrait permettre de diagnostiquer plus précisément l’infertilité masculine en évaluant leur « capacité chimiotactique ».

Myopathie de Duchenne : vers une alternative à la thérapie génique ?

Myopathie de Duchenne : vers une alternative à la thérapie génique ?

Des chercheurs de la Perelman School of Medicine de l’Université de Pennsylvanie ont identifié une molécule permettant de libérer l’expression d’un gène à l’origine de la production d’utrophine dans des cellules musculaires de souris. L’utrophine est un analogue de la dystrophine, la protéine dont l’absence est à l’origine de la myopathie de Duchenne (DMD). Les résultats ont été publiés dans la revue Scientific Reports.

Suède : première greffe d’utérus provenant d’une donneuse décédée

Suède : première greffe d’utérus provenant d’une donneuse décédée

En Suède, la première greffe d’utérus prélevé sur une donneuse décédée a été réalisée en décembre 2019, sous la supervision de Mats Brannström, médecin consultant et professeur de gynécologie et obstétrique à l’Université de Göteborg. L’opération s’est déroulée « sans complications » et la receveuse, âgée de 30 ans, « se porte bien ». Elle devrait subir une première tentative de procréation médicalement assistée à l’automne, par transfert d’embryon.