Henrianne DE PONTBRIAND

Les lucratives ventes de données de santé au Royaume-Uni

Les lucratives ventes de données de santé au Royaume-Uni

Les données de santé de millions de patients britanniques ont été vendues à des laboratoires américains. Le Clinical Practice Research Datalink (CPRD), l’organisme chargé d’émettre ces licences commerciales, a déclaré avoir bénéficié en décembre 2019, de revenus supérieurs à 10 millions de livres sterling (11 millions d’euros environ). Les licences payées par les industriels de la pharmacie, Merck, Brystol-Myers Squibb (BMS), Eli Lilly, ont coûté « jusqu’à 333 000 livres par dossier ». L’objectif affiché, pour les laboratoires, est de « tenter de mettre au point de nouveaux médicaments, de nouvelles stratégies de traitement et mieux comprendre le fonctionnement de certaines maladies ».

Epidémie de Coronavirus et trafic d’organes en Chine

Epidémie de Coronavirus et trafic d’organes en Chine

Le 24 février dernier, un patient chinois touché par le Coronavirus, qui n’avait plus que quelques jours à vivre, a pu bénéficier d’une double greffe pulmonaire. En seulement cinq jours, un donneur « parfaitement compatible, consentant et en état de mort cérébrale » a pu être trouvé. Un délai surprenant quand on sait que partout ailleurs dans le monde, les délais sont de plusieurs années.

Midalozam : le médecin accusé d’avoir tué cinq patients pourra de nouveau exercer

Midalozam : le médecin accusé d’avoir tué cinq patients pourra de nouveau exercer

La Cour d’Appel de Rouen a autorisé hier le Dr Méheut-Ferron, qui exerce à Angerville-la-Martel, près de Fécamp en Normandie, à reprendre son activité. Ce médecin, accusé d’avoir injecté du Midalozam à ses patients, provoquant le décès de cinq d’entre eux (cf. Un couple de médecins normands soupçonné d’euthanasie), était suspendu depuis plusieurs mois.

Le droit à l’IVG en débat à la Cour Suprême américaine

Le droit à l’IVG en débat à la Cour Suprême américaine

La Cour Suprême des Etats-Unis a commencé hier à examiner une loi sur l’IVG en Louisiane. Cette loi oblige les médecins pratiquant l’IVG à avoir leurs entrées dans un hôpital situé à moins de 50 km. L’objectif est de faciliter l’hospitalisation et la prise en charge des patientes en cas de complication médicale. Les détracteurs accusent cette loi d’avoir pour unique but de restreindre l’accès à l’avortement.

Au Royaume-Uni, un quart des grossesses conduit à une IVG

Au Royaume-Uni, un quart des grossesses conduit à une IVG

L’Office des Statistiques Nationales britanniques (ONS) a publié les chiffres concernant les grossesses et les avortements en 2018 au Royaume-Uni. Il en ressort que le nombre de grossesses ne cesse de diminuer, notamment chez les femmes jeunes, alors que le taux d’avortement ne cesse d’augmenter. En 2018, ce taux d’avortement a atteint le seuil de 24 %,  ce qui signifie qu’environ une grossesse sur quatre conduit à un avortement. Il s’agit d’un taux record depuis 30 ans.

Prescriptions médicales électroniques : le système belge peine à faire ses preuves

Prescriptions médicales électroniques : le système belge peine à faire ses preuves

Ordonnances dématérialisées, vérification de l’assurance des patients, surveillance de leur observance thérapeutique, création du dossier médical global… En Belgique tout se fait désormais en ligne, via la plateforme d’échange de données médicales eHealth. Jusqu’ici son usage était facultatif, mais depuis le 1er janvier 2020 les médecins n’ont plus le droit de rédiger d’ordonnance sur papier. Depuis, les pannes informatiques se succèdent, et les médecins belges, excédés, dénoncent un « système instable », « déployé à marche forcée », et même un « service désastreux », et une « négligence coupable qui met directement en danger la santé du citoyen ».