Le test de dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21 est arrivé sur le marché européen depuis quelques années. Les autorités sanitaires nationales réfléchissent à l’intégrer dans leurs politiques de dépistage, ce qui impliquerait leur remboursement par leurs systèmes de sécurité sociale.
Au Luxembourg, ce test est facturé entre 300 et 900 euros, pour l’heure « à la charge des patientes ». Un groupe de travail constitué en 2015, composé de gynécologues, généticiens, spécialistes en biologie moléculaire, représentants du Contrôle médical de la sécurité sociale et de la Direction de la santé a rendu un avis « unanime » : « il faut instaurer la prise en charge de ce test de dépistage » pour les femmes classées « à risque ». Ce même groupe compte rendre des « propositions concrètes » sur les « critères d’éligibilité » avant la fin de l’année.
Note Gènéthique :
- Des intérêts financiers à l’origine des pressions visant à intégrer le DPNI dans le dépistage de la trisomie 21 ?
- Le CIB met en garde sur les « tendances eugéniques » du DPNI
Luxemburger Wort (15/09/2016)