Une anglaise réclame le droit d'être mère porteuse pour sa fille décédée

Publié le 29 février 2016
Une anglaise réclame le droit d'être mère porteuse pour sa fille décédée

Une femme anglaise, aujourd’hui âgée de 60 ans, souhaite utiliser les ovocytes congelés de sa fille aujourd’hui décédée, les féconder avec le sperme d’un donneur et porter « les enfants de sa fille ». Aucune clinique anglaise n’ayant accepté de réaliser l’opération, elle envisage d’« exporter les ovocytes » aux Etats Unis, où une clinique s’est engagée à le faire pour la somme d’environ 80 000€.

 

Toutefois, la HFEA (Human Fertilisation and Embryology Authority) a refusé d’accorder l’autorisation d’exporter aux Etats-Unis les ovocytes stockés depuis 2008.

 

L’utilisation de gamètes après la mort d’une personne est autorisée au Royaume-Uni, mais cette personne doit avoir donné son consentement à une telle utilisation. Dans ce cas, la HFEA a déclaré que les preuves de consentement étaient insuffisantes. La Haute Cour a confirmé l’an dernier la décision de la HFEA. La mère vient toutefois de faire appel de cette décision, jugeant que la Haute cour avait eu « une approche trop stricte » de la loi.

Bionews (29/02/2016)